
Ayla
Ayla, photographe et peintre libanaise, a un petit studio à Amman. En Jordanie, elle a trouvé le calme et la concentration pour faire son travail. Pour la première fois, elle ne se sent pas seulement libanaise, elle se sent arabe.
Je m'appelle Ayla Hibri et je suis photographe et peintre libanaise. J'ai un petit studio à Jabal Al-Weibdeh et je vis en Jordanie depuis 2018.
Ce qui m’inspire beaucoup et que je trouve incroyable ici, en Jordanie, c’est que le désert est tout près et que je peux y aller à tout moment.
En plus, la Jordanie m'a permis de me concentrer davantage sur le processus de production artistique. Elle m'a apporté le calme et la concentration nécessaires pour produire mon travail.
Si je devais décrire la population de Jordanie, je dirais que ce sont des gens sympathiques, qu’ils m’ont très bien accueillie et qu’ils m'ont intégrée à leur communauté artistique.
L'idée que la Jordanie est proche du Liban me rassure toujours, car je peux à tout moment me rendre à Beyrouth depuis Amman et vice-versa.
Etre en Jordanie me fait me sentir comme une Arabe. C'est un sentiment nouveau, car au Liban, j'avais l'habitude de me considérer uniquement comme libanaise. Mais dès que je suis arrivée à Amman, j'ai ressenti cette sensation agréable.